Biscôme à l’ancienne

  • 200 g de sucre (blanc et/ou cassonade)
  • 2 dl de crème ou d’eau

Mettre le sucre dans une casserole et le caraméliser.
Une fois qu’il a une belle couleur dorée, ajouter peu à peu l’eau ou la crème, en mélangeant délicatement.

  • 500 g de miel
  • 20 g de beurre 

Laisser tiédir le caramel, puis ajouter le miel et le beurre.

  • 20 g de carbonate d’ammonium
  • 2 c. à s. d’eau froide

Dissoudre le carbonate dans l’eau froide et l’ajouter à la masse refroidie.

  • 2 c. à s. de poudre d’épices (cannelle, girofle, muscade, cardamome, anis étoilé, anis, coriandre, gingembre…)
  • 700 g à 1 kg de farine complète
  • tamis
  • à volonté noisette ou amandes

Mélanger la poudre d’épices et ajouter la farine tamisée petit à petit, en pétrissant bien, jusqu’à ce que la pâte soit bien lisse, mais très tendre.

Laisser reposer la pâte 2 à 3 jours au frais (au minimum), couverte d’un linge pour éviter qu’elle se dessèche.

Bien pétrir la pâte en ajoutant éventuellement un peu de farine. On peut aussi y a ajouter des noisettes grillées hachées avant de cuire la pâte.

Étendre la pâte à 1 cm d’épaisseur, découper des formes et cuire au four à 180-200°C, au milieu du four, pendant 10-15 minutes.

Au sortir du four, décorer à volonté avec des amandes, des fruits secs ou confits et du sucre glace.

Pour les biscômes fourrés:
faire une farce avec des amandes, des noisettes, un peu de miel et de jus de citron. Étendre la pâte plus mince, étendre une couche de farce sur la moitié de la pâte, plier l’autre moitié par-dessus, étendre encore un peu au rouleau et découper.

Déguster 🙂

* L’origine du terme français « biscôme » est incertaine. Selon le Glossaire des patois de la Suisse romande, le patron de Fribourg, Saint-Nicolas de Myre, étant souvent représenté sur ces pains d’épices fribourgeois, le terme biscôme dériverait d’epsicopus, qui signifie évêque, transformé ensuite en biscobe et puis en biscôme. Quelques terminologies fribourgeoises anciennes: lebescoboz, lebescobe,…, laissent transparaître aussi un croisement possible avec l’allemand Lebkuchen, pain d’épices. Le Dictionnaire suisse romand, qui soutient cette thèse, rajoute que « l’existence de biscuit, biscotte dans le même champ sémantique pourrait avoir influencé l’initiale ».